LA CHUTE DE SAINT-JEAN-D'ACRE 1291

Nous sommes en 1260, après sa victoire sur Saint-Louis lors de la bataille de Mansourah et les hordes mongoles, devenu le nouveau sultan d’Egypte et de Syrie comme autrefois le grand Saladin, Baybars ayant proclamé le djihad, a décidé d’en finir avec la présence chrétienne en Orient.

Entre 1261 et 1271 il va enchainer les conquêtes de nombreuses villes et citadelles tenues par les chrétiens en mettant la Palestine à feu et à sang. Après la chute d’Arsouf, de la forteresse de Safed, de la ville de Jaffa, du château de Beaufort, de la perle de l’Orient : la cité d’Antioche, du fameux crack des chevaliers enfin de Tripoli et ce malgré la neuvième croisade menée par le roi d’Angleterre Edouard Ier, rien n’empêche les Mamelouks de marcher sur Saint-Jean-d’Acre et ainsi d’assiéger la capitale du Royaume de Jérusalem…

En avril 1291, face à une armée de 220 000 hommes et plusieurs dizaines de machines de siège, les 16 000 défenseurs armés de la ville, commandés par les maitres de l’ordre du Temple et de l’Hopital, les valeureux Guillaume de Beaujeu et Jean de Villiers qui organisent la défense de la cité avec les 500 chevaliers templiers et hospitaliers, vont devoirs se battre comme des lions pour sauver les habitants de Saint-Jean-d’Acre. Dès lors, le destin des Etats latins d’Orient est entre leurs mains…

Cet événement épique marquera la fin du temps des croisades qui aura duré deux siècles.

Un chevalier du Temple, à l’aide de maquettes, de belles reconstitutions et de cartes, emmènera son public devant les murailles de Saint-Jean-d’Acre face à la terrible armée mamelouks de l’inflexible sultan Al-Achraf Khalîl…